dimanche 25 mai 2008

Benicassim Fib 2006 Interview et programmation



 


















                

Coup d'envoi du Festival 



La soirée du FIB Start 



C'est maintenant une habitude, Aldo Linares a ouvert le festival. Cest par "come Together des Beattles que le fib heiniken 2006 a commencé , Suivi par "I will see you in far off Places" de Morrissey, "Initials BB" du grand Serge, ou encore "I feel U" de Depeche Mode, Prelude au concert de dimanche. Puis, la Pista pop vueling s 'est envolle avec Dj polar au manette. 
Boss du mythique label elephant records et cofondateur du festival, Luis calvo a enchainé tubes pop de tous horizons, d'helene love à the pipettes, des pet Shop boys à the magic Numbers. deux des participants du projet unpop classik ont aussi brillés en ce premier jours de festival. 
Les chansons de Teitur, petit génie venu de Finlande, semblaient être écrites pour être accompagnés par l'orchestre Amalgama de Casteillon. le public n'a pu rester insensible au titre "Louie Louie", hommage rendu en fin de concert à Louis Armstrong. Les Sunday drivers ont quant à eux triomphés devant leur public, mention spéciale à Big band", parfaite osmose entre le groupe et les musiciens classique. 

Moment de la soirée: "Gimme Gimme Gimme" de Abba enchainée/mixé avec "Hung Up" par Dj polar sur une pista pop en plein délire 

Tube de la soirée: "Comfortably Numb" des Scissors Sisters, Aucune discussions possibles. 

Voilà le programme qui nous attends!!! 


INTERVIEW DE TIGA

Messagede dj aspik le Mer Aoû 2006 16:33

Soirée du Vendredi du FIB 

Qu est ce que tu penses du FIB? 

Je suis tombé amoureux du festival la premiere annee ou j ai joue.Je m en rappelle tres bien:c est la premiere fois que je passait. Burning down, c est une nuit simplement magique d habitude c est vrai que je prefere jouer dans des endroits plus intime mais dans un festival comme le fib quand l ambiance est bonne cela peut devenir genial! En plus les festivals permettent de rencontrer des amis et d autres artistes. Je pense aussi que le Fib est l'un des seuls festivals où la grandez capacité ne dilue pas l'énergie. Cette année, je trouve l'affiche exceptionnelle. Mais comme d'habitude, je ne peux rester qu un jour, alors je vais louper les futureheads, Michael Mayer, Franz Ferdinand ou Alex Smoke. Mais les autres pays ont besoin d'être "sexored" cet été (rires). 

Sextor justement ca veut dire quoi? 

Ce mot ne veut rien dire de particulier j aime juste sa consonance.Sextor c est l univers ou je vis et ou je suis en ce moment depuis que j ai sorti mon album solo on me demande souvent si je vais jouer souvent j y travaille , ce sera pour la prochaine fois ici. 

Les freres Dewaele (2 many Dj's) tu les connais? 

Je les ai rencontrés il y a quelques années au Pukkel pop festival, où ils étaient programmés en tant que 2 many dj's. On est devenus amis tres rapidement : ils aimaient mon remix du "Madame Hollywood" de Felix da housecat, j'aimais leurs habits. C était parfait. Ils ont travaillés avec moi sur leur album.Je suis decu de louper leur set!!! 

Ton meilleur souvenir en festival? 

c est a Dour en belgique il y avait quelques annees... je passais en dernier dans une tente avec de la paille au milieu et c etait surréaliste! 

Top five du moment de Tiga: 

THE KNIFES"We share our mother health",D.I.M "Syphisos",TURBO ALEX SMOKE "Never want to see you again",Loco dice "seeing through shadows",The Futurheads "skip to the end" 



Pour ecouter http://www.fibradio.com

INTERVIEW DE PONI HO AX

Messagede dj aspik le Mer Aoû 2006 16:47

Soirée du Samedi du FIB 

Aujourd'hui on vous fait decouvrir un groupe FRANCAIS sympatoche du fib 2006 
Voila leur interview... 

Comment definissez vous votre style? 

Comme du zouc compose par une armee de depressif sous prosac...ou bien comme comme une musique de mauvais film de M6. 

Vos influences? 

Andy Warhol,Pier Paulo pasolini,Chopin the doors david Bowie 

Votre recette pour trouver des melodies parfaites? 

Laurent Bardainne a beaucoup lu etant enfant...(rire) 

La scene musicale francaise? 

Elle se resume pour nous a patrick juvet et vince taylor... 

Vos projets? 

Nous travaillons avec Camille Henrot,les autres membres du groupe participent egalement a des projets sortant de la sphere purement musicale (BO pour Ozon) et sur musiques de manga. 

Parmis les artistes de cette annee qui choisirrez vous pour une nuit:jennifer,chloe,ivan,caroline,miss kittin,yann thiersen ou dominique A? 

Caroline sans hesitation! 

Un bouquin au bord de la plage au bord de la plage a nous conseiller? 

L ancien testament et Placid et Muso a la plage... 

Rendez demain pour la suite du Fib et ce soir c est 2 many djs ca va etre cool :wink: 

Interview de Wax tailor 12 Mai 2006 Theatre des cordes







RP :Bonsoir Wax Tailor, tu as eu des problèmes techniques au début mais ça s'est vite régléC'est la première fois que tu viens à Caen, je voulais avoir tes impressions directement après ce concert ?

JC :Je dirais que c'était plutôt sympathique hormis ce que tu viens d'évoquer, les petits soucis techniques mais ça, ça s'appellent les aléas du direct et puis c'était plutôt sympathique la configuration avec le côté assis etc..Ca peut être un petit peu un frein, à première sensation ,enfin le côté moins direct avec le publicmais en définitive, je trouve que l'équilibre avec la petite partie tu où l'on peut s'avancer ,c'est plutôt pas mal et ça s'est plutôt bien passé donc

RP :On te connaît moins toi Marina,la violoncelliste du groupe. Tu t'es penché sur l'électro..enfin en fait tu as un groupe qui s'appelait Acktarius

Marina :Pfff ça fait longtemps

RP :Ouais ça fait longtemps, c'était entre 1999 et 2002Tu peux nous en parler ?

Marina :Bah c'était le premier projet auquel j'ai participé après avoir fait du classique en fait, et voilà

RP : Et comment tu es rentré dans Wax Tailor ?

Marina :Bah on s'est rencontré et on a commencé à faire un morceau ensemble et après voilà ça a commencé comme ça au début

RP : Toi Charlotte tu as un album en solo en fait qui est sorti en 2004 ? et une démo sortie en 2005.. .Tu peux nous en parler ?

Charlotte :C'était un album du groupe Clover qui est sorti effectivement en 2004. C'était un duo electro pop et actuellement il y a pas vraiment de projet soloJ'ai peut être des projets de featurings à côté et un projet en français

RP :Tu as commençé en fait en 2004 et c'était avec le label Undercover

Charlotte :Ouais tout à fait

RP :C'était déjà avec Jean Christophe (aka Wax Tailor) ?

Charlotte :C'était avec Clover en 2004 et le premier EP c'était début 2005 juste après. En fait c'était pendant l'enregistrement de Clover qu'on s'est rencontré.

RP :Tu as commencé avec le hip hop et tu viens d'une radio étudianteCe qui est marrant c'est que nous à radio phenix on est aussi une radio associative. Tu peux nous expliquer je crois que c'était radio droit de cité?

JC : C'était radio droit de cité à Mantes la Jolie. J'ai commencé à travailler là bas pendant 5-6 ans et voilà c'était une bonne expérience radiophonique

RP : Ca t'as ouvert des connexions je crois ?

JC :Ouais vraiment ! Je pense que c'est une époque où il y avait pas mal de choses à construire que ce soit au niveau musical ou de la radio en général. Ca a été très formateur pour moi en tout cas.

RP :Tu peux nous parler de « The Others » aussi car c'est la grande nouveautéJe vais pas reprendre la « Formule » ton groupeDès 1997 tu étais avec eux

JC :Enfin en fait en 1990 j'ai monté le groupe. On a commencé vers 90-91 avec la « Formule » mais ca s'appelait pas la « Formule »,c'était le noyau dur on va dire
Lab'oratoire c'est le label que j'ai monté en 1997.

RP :Wax Tailor est né de là ?

JC :Wax Tailor y a pas eu de momentsdis on que ça faisait une bonne dizaine d'années qu'on travaillait sur cette formation et on commençait à sentir ouais en effet une certaine lassitude, une envie d'aller vers autre chose. C'est à partir de là que le projet s'est formaliséJe faisais pas mal de choses qui étaient dans le même esprit et c'est à partir de là que j'ai commencé à construire et à réfléchir le projet

RP :Qu'est ce qui s'est passé entre vous ?

JC :Bah écoutes Marina comme elle te l'a expliqué rapidement , je l'ai rencontré à la fac, on avait un module en commun et donc voilà on a commencé à discuter et je savais qu'elle avait un parcours classique et que parallèlement elle avait un intérêt pour l'électro au sens large et je trouvais ça intéressant et on a essayé et c'est parti comme ça. On a fait une expérience en studio sur une journée. Je trouvais ça extrêmement enrichissant donc on a renouvelé l'expérience et de fil en aiguille les choses se sont faites naturellement. Y a pas eu de volonté ,ça s est fait au fil du temps

RP :Vous avez des projets après « Tales of forgotten melodies » pour un deuxième album possible ?

JC : Bah là c'est vrai qu'avec la tournée ça prends pas mal de temps du coupC'est un peu difficile de se concentrer sur un album mais bon on commence gentiment à y songer. Y a pas mal de maquettes qui sont en routesTu vois ce soir par exemple on a joué un inédit
Du coup un album se prépare pour début 2007 !

RP :Est ce que tu peux nous parler d'Edan. C'est un artiste que tu défends ?

JC : Ouais disons que je trouve que c'est quelqu'un qui amène quelque chose dans la scène hip hop, c'est quelqu'un qui a une façon intéressante d'aborder la productionSon dernier album m'a vraiment interpellé.

RP :Toi Marina, tu peux nous parler de tes projets « extra » Wax Tailor ?

Marina :Pour l'instant y en a pas trop ,ça prends pas mal de temps la tournéeOuais c'est difficile de se concentrer sur plusieurs projets en même temps. Un moment j'avais songé à reprendre l'orchestre classique mais il faut faire des choix et je peux pas tout faire bien

RP :Le côté électro de Wax Tailor,c'est ce qui t'as poussé à t'intégrer au sein de Wax Tailor ? C'était une envie que t'avais ?

Marina :Ouais je pense que c'est en écoutant pas mal de choses comme Dominique Eulberg des trucs comme ça ,quand on vient du classique ,de faire ce genre de choses

RP :J'avais lu une interview de toi où tu parlais du dernier album de Presidentchirac « Surfing The Volcano ». Est ce que tu l'as écouté depuis ? Car on l'avais reçu dans notre émission et je voulais lui faire un clin d'il par cet interview en fait

Marina : Ouais je l'ai écouté

RP :Ca t'as plu ?

Marina :Mmmm moyen

NB RP¨ : Désolé Philippe 

RP :Et toi Charlotte tu peux nous parler de ce que tu veux faire peut être à l'avenir, de tes projets ?

Charlotte :Moi j'ai un projet qui n'est pas en solo qui est avec un autre musicien en chansons françaises. On est plutôt en mode studio, préparation et tout mais je pense qu'on va commencé à faire une ou deux dates et voilà mais c'est vraiment encore en projet

RP :J'ai un peu occulté la « Formule »On t'as entendu en parler souventEst ce que tu vas retourner vers un hip hop « à la française » un jour ?Je sais qu'en 2002 tu avais cassé avec ça, tu avais intégré l'électro dans ta zic

JC :Non je pense queenfin on peut présumer de rien tu vois, par exemple dans la façon d'utiliser des dialogues, des choses comme ça, j'ai déjà travailler avec des dialogues en françaisLà, j'avais envie d'avoir une entité sur l'album, une sorte de continuité qui faisait que c'était pas évident de mélanger français et anglais. J'ai vraiment envie d'avoir une langue qui pèse dans l'unitéPeut être sur le deuxième album, il y aura peut être des choses en français car c'est déjà des choses que j'ai faites par le passé et peut être que j'y reviendrait mais par contre inviter des rappeurs français, ça me semble pas à l'ordre du jourmaintenant, on peut pas savoir comment les choses évoluent, en tous cas, ça sera pas moi en tant que rappeur, ça c'est sûr !

RP :Comment tu vois ça de ton il, le rap français ? Tu as quitté ce mouvement ,tu as eu une certaine lassitude comme tu le disais toute à l'heure.

JC :Ouais j'ai eu une lassitude. Je pense que le mouvement a vraiment évolué. Il y en a beaucoupMoi je pense que je viens d'une époque, sans faire jurassique, où le hip hop était assez monolithe, où il y avait une vraie forme bien définie alors que maintenant, surtout pour le rap français, il y a beaucoup de formes diversesDes groupes comme TTC, comme la Rumeur en passant par des groupes comme Hocus Pocus ou d'autresMoi, je ne me retrouve pas forcément dans tout çaMais je trouve intéressant que le hip hop se diversifie et peut être aussi que j'ai la sensation que ce que je fais, c'est peut être aussi une autre façon d'appréhender le rap français

RP : Est ce que c'est par « The Others » que tu veux que ça passe cette « réforme du rap français » ?

JC : Non de toute façon « The Others », c'est pas du tout du rap français !

RP :Non mais est ce que tu veux influencer par là le collectif Wax Tailorpar l'intégration de Madwreck

JC :Je n'ai pas d'idée en tête « The Others » pour moi, c'est la quintessence d'une forme de hip hop que j'affectionne.

RP :On peut citer Public Enemy « fear of black planet »

JC: Voilà ouais tout à fait. Ces des gens qui font référence à une réminiscence du hip hop sans tomber dans le passéisme. Il y a quelque chose d'assez évolutif et donc voilà, dans la mesure du possible, j'essayais juste de contribuer à faire découvrir des groupes de ce genre à un public qui n'a pas forcément toujours l'occasion de les découvrir, ni de les écouter

RP :Est ce que tu comptes à l'avenir peut être intégrer plus de musiciens comme une voix comme Charlotte ou un violoncelle comme Marina ?

JC : On a fait des expériences au niveau de la scène comme çaOn a fait une date à l'élysée Montmartre où on a rajouté une flûtiste, un altiste et un deuxième Dj. On a essayé de mélanger des choses. On expérimente un petit peu après il n'y a pas de forme très définie. On essaye aussi d'aller un peu plus loin au niveau de la vidéo, au niveau de l'insertion de cette dernière. C'est quelque chose qu'on a en tête pour le deuxième album sans pour autant se fixer. On verra comment les choses évoluent

RP :Est ce que tu peux nous parler de tes samples ? Tu fais souvent référence au cinéma des années 50. Tu aimes bien ce son là, la simplicité de la production, les dialogues un peu « cliché »

JC :Ouais disons que c'est surtout une question de texture. Moi ce que je recherche dans ces films au niveau des dialogues, c'est une sonorité. Ce sont des films qui ont été fait d'une telle façon au niveau de la prise de sonenfin y a quelque chose. Je pense qu'il y a une force d'évocation dans la texture et à partir de là, je peux rechercher la même chose tu vois dans un son, une note de base. C'est la même démarche en définitive, c'est vraiment une recherche sur le son. C'est vraiment ça qui me dirige.

RP :Donc en perpétuelle évolution dans la recherche de samples, tu dois regarder beaucoup de DVD je suppose ?

JC :Ouais ! C'est un questionnement perpétuel. C'est normal d'essayer d'avancer dans quelque chose de différent

RP :Merci Wax Tailor

JC,Marina,Charlotte : Merci à vous

vendredi 23 mai 2008

Interview de Ollie Teeba de The herbaliser Ninja tune
















Radio Phenix: 

Salut Ollie! Dans un premier temps je voudrais savoir d'où tu viens avec Jack et comment tu l'as rencontré? 

Ollie: 

En fait nous sommes du même quartier et nous y passons la plupart du temps là bas! Moi j'étais connu comme le rare dj hip hop funky du coin et reconnu comme ca. Jack jouait de la guitare, de la basse dans un groupe de Jazz. On était à la base donc 2 musiciens mais on a abordé le truc de 2 façons différentes!Mais un jour Jack m'a contacté car il faisait un projet musical dans son studio. On a accroché dès le départ et on a décidé de se voir une à deux fois par semaine. On a travaillé sur des boucles de hip hop, des samples de rappeurs et des beats et un tas d'autres trucs. En fait on a fait au final des instrumentales funk jazz hip hop chose que jack avait l'habitude de faire... 

Radio Phenix: 

Au début de votre carrière vous utilisiez donc un tas de samples de jazz, de hip hop et de funk...Comment avez vous évoluez dans ce travail? 

Ollie: 

Bah au début on avait pas la technologie que l'on a maintenant. A l'epoque il n y avait pas d'instrument VST maintenant tu peux brancher carrement ta guitare sur ton PC et le tour est joué. Ca existait deja mais il fallait etre peté de tunes et nous n'en avions pas les moyens. alors on travaillé sur plein de cassettes pour enregistrer nos instruments en live et des samples. On utilisait un sampler S1000 AKAI, une MPC, un SP12 ainsi qu'un ordi de base un mac G2. C'est ainsi que s'est fait nos deux premiers albums! Petit à petit on a acheté deux compresseurs et aujourd'hui on a plein de matos qui nous rendent le travail moins compliqué et qui procurent plein d'effets intégrés comme les effets FX par exemple. On a aussi Pro Tools dans les studios ce qui nous permets d'enregistrer en live les instruments que l'on veut et de les mélanger bien plus facilement à des samples de morceaux des 60's et 70's qui craquent (rires)...Ainsi les gens ne peuvent plus vraiment savoir le vrai et le faux mais vous savez en fait, toute notre musique n'est qu'un mensonge (re-rires). 

Radio Phenix: 

Vous avez intégré de plus en plus de membres dans votre groupe au fur et à mesure. Est ce que c'est parce qu' avec Jack vous ne vous supportiez plus? (rires) 

Ollie: 

Non!(rires) C'est une idée de Jack. On faisait ca déjà depuis 10 ans. Au debut chez Ninja Tune ils se contentaient d'envoyer des djs. Comme Jack en avait marre de rester à la maison et que j'avais aussi envie de voyager on a décidé de reformer mon ancien groupe en y ajoutant de nouveaux types sur scène (scratcheurs et sampleurs). C'est ainsi que The Herbaliser est né et comme le premier show a eu du succès on a continué...Le 2 ème a été une catastrophe par contre (rires) mais les choses sont allés de mieux en mieux. D'ailleurs c'est en France qu on a vraiment reçu le meilleur accueil à nos débuts et on doit vous remercier car je ne sais pas ce qui se passe ici mais chaque personne ici en nous écoutant deviennent folle et c'est ce que nous aimons... nous aimons les francais! (rires) 

Radio Phenix: 

Vous utilisez beaucoup de voix féminines dans vos morceaux. Q'est ce qui vous a amené à ce choix? Par cette question je pense surtout a Jean Gray aka What What qui travaille avec vous depuis vos début... 

Ollie: 

On a la réputation d'être un groupe à voix de MCs feminins mais ce n'était pas notre intention au départ. En fait on a rencontré Jean Gray en studio et on a discuté ca l'a carrement fait entre nous...C'était juste avant la sortie de son premier album mais on l'a recontacté juste apres car on a entendu le morceau "rappin"...Ce morceau nous a mis sur le cu! on a fait waouh, cette fille est vraiment incroyable! En fait elle était encore meilleure que ce que nos pensions et cela devenait evident qu'elle devait travailler avec nous! En plus on écoutait les memes choses...Elle est donc venu nous rejoindre et nous a étonné par sa rapidité! elle est arrivé en studio a senti toute de suite la vibration du studio. Elle avait presque rien ecrit mais elle a fait ca en toute rapidité en studio et en peu de temps! En plus cette fille peut travailler des heures sans s'arréter...En une semaine, elle a chanté et remplit de sa voix tout l'album! C'est un honneur pour nous d'avoir travailler avec elle! 
On a aussi travaillé avec des MCS homme comme MF Doom que l'on adore et plein d'autres... En fait peu importe que le MC soit un homme ou une femme, le plus important c'est que le texte est du sens, que ce ne soit pas des conneries. Peut nous importe en fait que le MC soit une femme, un homme, un blanc, un noire...On s'en fiche meme si peut etre un Mc femme dit moins de conneries qu'un homme car peut etre qu elle a moins d'ego! 

Radio Phenix: 

Dans votre dernier album vous rendez hommage a Serge Gainsbourg avec la chanson "Serge". Qu'est ce que représente cet artiste francais pour vous? 

Ollie: 

C'est un petit bonhomme francais avec des sales fringues qui aurait besoin de se raser...(rires). En Angleterre, l'impact de Gainsbourg est faible à part "je t'aime moi non plus". Il y a peut etre d'autres titres mais ça m'étonnerait fort. En fait il est juste connu par un petit groupe d'initiés comme le groupe Big Note. Nous, on a samplé "Melody Nelson" que l'on trouve fantastique avec ses boucles funky et bougeantes et les violons et orchestres on a simplement adoré! On aime aussi le coté dramatique des morceaux de l'homme a la tete de chou! On admire cet artiste car nous on fait des boucles alors que lui s'entoure d'orchestres et crée le clavier, la guitare et les arrangements... 
Mais c'est dommage en fait qu'avec cet artiste il y est la barrière de la langue car on pas accés nous anglais a cet artiste incroyable... 

Radio Phenix: 

Vous avez travaillé avec Philippe Katerine sur ce morceau. Tu peux nous parler de ta rencontre avec lui ? 

Ollie: 

On n'avait jamais entendu Philippe Katerine en fait! C'est Fred Elalouy de ping pong qui nous a passé son CD. J'ai trouvé ce garcon différent et sa voix m'a rappelé celle de Serge Gainsbourg . On voulait qu'il chante en anglais mais on s'est vite rendu compte qu'en francais cela rendait mieux car cette chanson parle des rues de Paris et de Gainsbourg...Bref ca sonnait mieux a nos oreilles! 

Radio Phenix: 

Revenons sur tes samples Ou tu tires principalement les samples que tu utilisent? 

Ollie: 

Initialement dans la funk, les fims des 70's, les James Bond, Barry Lindon, Duke Ellington...En fait tout ça m'a influencé! Quand j'étais petit j'écoutais également pleins de trucs comme les musiques de Lalo Chyfrine...

Radio phenix

Bon Concert et merci!

Ollie 

Merci à vous!